Le Foyer Local: Panthéon Sorbonne
Le Foyer Local:
1-5 Avril 2019
La Sorbonne Art Gallery
Panthéon Sorbonne, Paris.
Dans un monde de chaos, de crises et de tensions, le « chez-soi » nous touche tous, que ce soit au niveau personnel, local ou mondial. L'art de l’hospitalité peut être pratiqué partout. Le rôle de l’artiste, qui doit transformer un espace public en espace intime, prendra plusieurs pistes pour que les visiteurs devient participants.
Le context, l’espace, le partage, et la présence de l’hospitalité sont des ingrédients clés pour que le développement d’un pratique artistique dans une sort du forme d’esthétique relationnelle aura lieu. C’est peut-être des choses que l’artiste apporte dans ses tupperwares, sa valise, sa recette de biscuits, dans les photos de la famille, dans les parfums et dans les larmes dispersées tout au long de notre chemin de vie. Une art relationnelle est un état d’esprit mêlé de nostalgie et de désordre.
Du 1er au 5eme avril 2019, j'ai installé une espace intime dans le foyer local à la Sorbonne. Tout au long de la semaine, je me suis retrouvée entourée d’étudiants, d’artistes, de touristes et même d’ambassadeurs et de professeurs qui ont partagés leurs histoires personnelles avec moi. On m'a surnommé l'artiste des biscuits parce que, pendant la semaine j’ai proposé des gâteaux aux visiteurs, fabriqué par mes soins d’une recette Américaine.
En tant que nouvelle à Paris, j’étais à la recherche un lieu de repos, un lieu d’appartenance et de beauté, un endroit qui pourra être considéré comme étant mon « chez moi » . A travers ma pratique artistique centrée sur la questions de « home » (chez-soi en francais), ce thème a été exprimée par des poèmes, des photos et de plusieurs installations d « mon foyer intime » dans les espaces publics. Mon art est devenue une expérience “en live” de connexion et d’appartenance. Cet espace que j’ai créé, même si c’était éphémère, c’était le support pour créer un lieu de confort et de communauté autour d’une expérience.
L'espace de l'installation, le hall de la Sorbonne, est habituellement utilisé en tant que couloir par lequel les élèves traversent pour se rendant en classe. À travers mon installation artistique, l'espace s'est transformé en lieu de rencontre, de partage et d'accueil. Tout au long de la semaine, l'espace a été transformé d'un passage toujours en mouvement, au lieu de rencontre. Comme un point d'eau dans la savane où n'importe qui pourrait se rencontrer .
L'installation était une façon d’inviter la sphère de l’intime dans un contexte communautaire. L’installation était une sorte de performance artistique et au même temps un espace de l’hospitalité: par cette proposition des biscuits. Les éléments simples comme la nourriture et la présence d’une machine à écrire, par lequel les visiteurs pouvaient écrire leurs propres poèmes, étaient des catalyseurs pour la participation. Tous les personnes qui ont passé par l’installation ont été invités à venir participer et partager leurs expériences, leurs idées et leurs pensées. Dans un espace dédiée originellement aux passages, et d’isolement, est née le rencontre et dont, le partage de l’intime.
Dans mon espace éphémère, il y a eu des rires, des larmes, de la poésie, du chant, du silence et des centaines d'échanges entre les visiteurs. Choqués d’avoir une espace étrange et hors de propos avec une fille extraverti et Californienne situé dans une espace publique, les étudiants ont pu avoir un autre relation avec l’espace. Installée sur un banc et étant offert de biscuits américains, je pourrai dire que les étudiants sont potentiellement venus pour un moment de partage et de convivialité. Les français étaient touchés par ce geste d’hospitalité, par l’ouverture d’esprit et la culture américain qui était hébergé dans l’installation. Ménager un espace intime dans un espace public à la Sorbonne était un détournement pour les Français. Pour reprendre Guy Debord, le détournement est la création des nouvelles formes dans le context urbain qui peut déranger ou détourner le public.